Cher(e) ami(e),
Longtemps après le décès de mon père, j’étais comme pétrifiée. Je me tenais debout lors de sa cérémonie de départ, les yeux secs, tandis que tous autour de moi pleuraient. Je me demandais ce qui n’allait pas chez moi, pourquoi je n’arrivais pas à pleurer.
Après plusieurs semaines, cette incapacité à ressentir le chagrin s’est transformée en une sorte d’engourdissement général. Mon chakra du cœur s’était fermé comme une huître, un mécanisme de protection naturel face à une douleur trop intense à supporter.
Peut-être vous reconnaissez-vous dans cette situation ? Un traumatisme émotionnel, qu’il s’agisse d’un deuil, d’une rupture ou d’une trahison, peut provoquer une fermeture du chakra du cœur, ce centre énergétique qui gouverne entre autre notre capacité à donner et recevoir de l’amour.
Les signes d’un chakra du cœur bloqué sont souvent subtils mais profondément perturbants :
- Une difficulté à exprimer ou même à ressentir des émotions
- Une impression de vide ou d’engourdissement émotionnel
- Des relations interpersonnelles tendues ou distantes
- Une sensation physique d’oppression dans la poitrine
- Une tendance à l’isolement et au repli sur soi
Ce blocage n’est pas simplement émotionnel, il devient énergétique et peut affecter tous les aspects de votre vie.
Mon premier instinct fut de forcer l’ouverture de ce chakra : méditations intensives, affirmations positives, visualisations… Mais ces tentatives se soldèrent par des échecs, voire aggravèrent la situation. J’avais négligé une étape fondamentale que les anciennes traditions connaissaient bien : avant de guérir, il faut reconnaître la blessure.
Le tournant s’est produit lorsque j’ai compris que la colère non exprimée verrouillait mon chakra. Dans les traditions ésotériques authentiques, la colère n’est pas une émotion à réprimer, mais une énergie puissante qui demande à être canalisée correctement.
J’ai alors consacré du temps à l’expression de cette colère, non pas de façon destructrice, mais transformative et c’est seulement après avoir honoré cette colère que mon chakra du cœur a commencé à s’ouvrir naturellement. Les larmes sont enfin venues, non comme une faiblesse, mais comme une purification nécessaire.
Pour avoir une certitude sur la transition de mon père, j’ai décidé de me connecter aux annales akashiques. Ce que j’y ai découvert m’a apporté une paix profonde : mon père avait retrouvé les siens et poursuivait son évolution. Cette connexion m’a permis de lâcher prise et d’accepter pleinement sa transition.
La sagesse des anciennes traditions nous enseigne que le chakra du cœur ne peut s’ouvrir véritablement que lorsque nous sommes prêts à honorer toutes nos émotions, y compris celles que nous jugeons négatives.
Ouvrir son chakra du cœur après un traumatisme n’est pas une question de technique, mais de respect du processus naturel de guérison propre à chacun. Cette ouverture ne peut être forcée, elle doit être permise.
Aujourd’hui, je guide mes élèves à travers ce processus subtil avec des méthodes qui respectent leur rythme personnel et l’intégrité de leur parcours émotionnel.
Votre cœur mérite d’être libéré, pas forcé.
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Ainsi soit fait,
Elodie
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