Plus qu’une réelle information, c’est une réflexion personnelle que je souhaite aborder dans cet article, à savoir si le don peut-être considéré comme un cadeau du divin ou une faculté psychique? On pourrait résumer le don comme une aptitude particulière qui permet à une personne d’exceller dans une discipline au-delà de la moyenne humaine. Et ceci est vrai dans tous les domaines, pas seulement en spiritualité. Je pense à certaines personnes comme Nikola Tesla, Albert Einstein, Carl Gustav Jung ou bien encore Pythagore, Galilée, Mozart, Bach… C’est indéniable que ces hommes brillants étaient directement connectés. On pourrait ainsi remplir des encyclopédies entières de noms d’hommes et de femmes célèbres ou pas, qui avaient quelque chose de différent, une puissante connexion qui leur permettait de se réaliser pleinement au travers de leur passion. On les qualifiait de génie, il étaient aimés autant que détestés mais leur particularité, leur don était réel et incontestable.
On dit souvent, que telle ou telle personne a un don, celui-ci est magnétiseur, l’autre sera sourcier, un troisième aura les mains vertes. On considère cette compétence particulière comme un don divin, quelque chose qui ne se refuse pas et qui doit se transmettre en suivant, comme si il y avait une mission, voir même une obligation. Tu as reçu du ciel, alors tu dois partager. Pourquoi alors cette personne plus qu’une autre? Pourquoi dans une même famille, seule une personne aura un don alors que les autres n’y croient même pas? Pourquoi aucun être supérieur n’est descendu pour expliquer, tel un messager? Pourquoi on a ce don en particulier et ce qui est attendu de nous? Avouez-le, si vous avez un don, vous êtes en train de vous dire que j’ai raison. Combien parmi nous avons vécu l’ouverture de nos dons dans la bienveillance, comme une bénédiction? Combien on vu un angelot (potelé) couronné de lumière venir lui expliquer sa mission de vie? Très peu je pense, trop peu en tout cas. Je le vois depuis que j’exerce, déjà par rapport à ma propre histoire et ensuite des personnes que j’aide, bien souvent les dons sont mal vécus. Il y a l’incompréhension, pourquoi moi? La légitimité, comment aider les autres alors que j’ai des difficultés dans ma vie? La peur, c’est délicat de s’ouvrir dans une société bâtie sur des théories scientifiques et le regard des autres. La douleur aussi, une ouverture de don peut aussi passer par la douleur physique.
Je vais vous citer des exemples parmi mes clients. Le premier est un scientifique. Je vous assure que avant son éveil, c’était une porte blindée, il n’était pas question de lui parler spiritualité. Je suis intervenue auprès de lui suite à une opération, je ne saurais expliquer ce qu’il s’est réellement passé ce jour-là mais depuis, il surclasse tous les médiums que je connais. Autant je me sers des liens qui sont créés entre les personnes pour travailler sans support, mais lui il voit carrément les cordes qui relient les gens. Il pratique sa médiumnité avec une telle facilité, alors qu’il ne l’a jamais travaillé, c’est vraiment déconcertant. Ceci dit, il n’est toujours pas question de spiritualité, même si il a évolué par la force des choses. Il a gardé le même travail et fait preuve d’une grande réticence à aider les autres, son don l’encombre plus qu’autre chose à ce jour. Je pense aussi à une de mes clientes qui a eu un éveil de Kundalini il y a plusieurs années. Elle a une connexion magnifique, elle sait ce qu’elle a vécu mais elle est pétrifiée à l’idée de le partager avec le monde extérieur. Elle a un mal fou à se détacher du regard des autres et surtout du jugement. Parler et vivre de son don, c’est aussi être prêt à accepter les critiques mais pour ce faire, il faut avoir confiance en soi et dans son expérience de vie.
Quand on est face à des personnes comme eux, qui se découvrent tardivement et qui subissent plus leur don qu’autre chose, je me pose la question suivante : est-ce vraiment un don? Peut-on considérer le don comme un acte d’amour inconditionnel alors qu’il est vécu dans la souffrance? Ayant moi-même vécu plusieurs années très difficiles car je refusais de m’ouvrir, je peux dire que c’est une forme d’injustice que l’on ressent. Bien sûr cela change lorsque l’on commence à comprendre et que l’on débute tout un travail d’introspection, mais il y a de quoi devenir fou. En ce qui me concerne, cela a duré 6 ans. Six longues années d’expériences en tout genre alors que je n’avais rien demandé, je voulais juste que l’on me laisse vivre ma vie tranquille. Avant d’accepter que peut-être il y avait quelque chose, j’ai vu autour de moi toute ma vie s’émietter, les portes se fermer jusqu’à que la seule possibilité soit de me dire qu’effectivement, il devait y avoir un message dans tout cela. Bien entendu, je me suis demandée quel était mon don potentiel, mais surtout pourquoi moi? Qui avait-il de si spécial dans ma petite vie qui intéresse les plans supérieurs?
Comprendre qui est mon âme au travers de mes vies antérieures étaient la seule solution. Je vous avoue que la réponse n’est pas venue de suite, tout simplement car je n’y croyais pas. J’ai cherché pendant des mois une réponse plausible, qui me satisferait moi, alors que le message m’était transmis depuis longtemps. Ce que j’ai compris de mes prises de tête à répétition, c’est qu’en fait il n’y a pas de don. Le divin, le Ciel, Dieu ou je ne sais qui d’autre ne nous donne pas un don spécifiquement, en revanche nous avons des facultés psychiques qui sont opérationnelles en fonction de nos vies antérieures. Comme un jeu de plate-forme, plus on avance, plus on a des bonus. Le seul don qui existe à mes yeux est le don d’Amour que nous exprimons de différentes manières dans nos actions du quotidien. Donner c’est un acte d’amour inconditionnel car nous n’attendons rien en retour, si ce n’est la satisfaction d’avoir accompli un acte dénuer d’intérêt envers autrui. Lorsque j’utilise le verbe « donner », cela inclut transmettre, partager, enseigner, rendre service, faire exister une personne, être-là tout simplement.
Notre corps actuel est le véhicule de l’âme dans cette incarnation terrestre afin qu’elle puisse poursuivre ses expériences en vue d’évoluer. On sait que l’âme choisi son chemin de vie en fonction de ses incarnations antérieures, ainsi elle pourra travailler sur les sentiments qui lui manquent ou qu’elle estime n’avoir pas correctement ressenti. J’ai toujours considéré que lorsqu’un enfant vient au monde, il est pur, c’est-à-dire qu’il a en lui toutes les facultés et connaissances de la vie mais qu’il les perd en grandissant. Cette mémoire sera occulté pour trois raisons principales. La première est que l’expérience de l’âme passe aussi par le fait que son « véhicule » doit se rappeler. Lorsque nous parvenons à la connaissance de notre âme, c’est un peu le Graal. La deuxième est l’éducation que va recevoir cet enfant, elle va influencer son éveil à la vie. Lorsque votre bout de chou vous raconte voir des couleurs autour des gens, il ne faut pas le brimer, au contraire laisser le s’exprimer car c’est ainsi qu’il se construit et se rappelle. La troisième est le fait que l’âme choisi son chemin de vie en fonction de ce qui est nécessaire à son évolution, expérimenter les facultés psychiques ou au mieux encore, approfondir son expérimentation fait partie de sa mission. C’est un fait, nous sommes tous créés sur le même modèle physique donc il n’ y a pas de raison physiologique à ce que nous ne puissions pas tous avoir les mêmes facultés psychiques.
Quand on rentre à l’école, on nous apprend à colorier, écrire, lire, à structurer notre réflexion… Avant, on ne savait pas toutes ces choses-là, mais c’est grâce à cet apprentissage de base que nous pouvons poursuivre une scolarité et entreprendre des études. Pourquoi certains se révéleront être de vrais matheux ou très doués dans les langues étrangères? C’est tout simplement car la personne se retrouve dans cette matière et qu’elle en aura l’utilité dans cette incarnation. Si on apprenait aux enfants le magnétisme ou à travailler l’intuition dès la maternelle, tels des petits Padawans, on aurait beaucoup plus d’adultes avec des facultés psychiques développées, c’est une certitude. Tout comme le fait que notre monde ne s’en porterait que mieux.